Kurdistan : L’ultime voyage

Imaginer quitter la France en pleine pandémie alors que l’Europe est presque entièrement confinée peut paraitre une gageure.

Et pourtant, plus le présent est difficile, et plus il est nécessaire de garder espoir et d’avoir des rêves, même apparemment insensés.

Cinq semaines plus tard et 15 000 km parcourus, plus d’une quinzaine de frontières traversées démontrent une fois de plus que l’on a tout à gagner à oser.

Voyager, pour nous Européens, n’a rien d’une question de chance. C’est uniquement le résultat d’une volonté assumée.

Je tenais à partager avec vous ce voyage car non seulement il est, une fois de plus, une extraordinaire aventure humaine, mais aussi parce que les régions traversées sont encore, pour certaines, préservées du tourisme de masse et souvent méconnues.

Mais, plus que tout, les évènements vécus durant ce voyage vont amener de profonds bouleversements dans ma vie de voyageur.

Prologue

Les grands espaces, les hauts plateaux, les routes qui s’étendent jusqu’à l’horizon repoussant sans cesse l’infini, voilà où je me sens apaisé et en harmonie avec moi-même.

En route pour Istanbul

3200 kilomètres à abattre en quatre jour, le tout en évitant les autoroutes, voici le nouveau challenge.

De Byzance à Istanbul

Plan touristique en poche, bottes de motos troquées pour de confortables baskets, il est plus que temps de nous plonger dans la trépidante vie stanbouliote …

Cap sur le Kurdistan

Enfin, nous quittons Istanbul. Sans surprise, comme souvent les lendemains de fête, la ville est déserte. Tant mieux, la circulation en sera d’autant plus facilitée.

Objectif Balkans

Comme à mon habitude, je me réveille tôt. Seule la respiration régulière d’Arnaud vient troubler la quiétude de la nuit.

Attendre.

Je n’ai rien d’autre à faire.

Seul sur la route

Ni une ni deux, je fais demi-tour. Je béquille ma moto et me précipite vers Arnaud.

Epilogue

Aussitôt rentré à la maison, et me voici de nouveau dans l’avion direction Split pour ramener la 701 d’Arnaud. Une semaine plus tard, cet étonnant périple est enfin terminé, pilotes et motos étant arrivées à bon port.

6 réflexions sur “Kurdistan : L’ultime voyage

  1. Bonjour
    Super récit, précis, agréablement écrit, agrémenté de belles photos.
    Après de nombreux voyages en Scandinavie mon rêve serait en effet d’explorer la Turquie et la Géorgie. Un doute sur le Kurdistan!! Trop chaud à « plusieurs degrés ».
    Encore merci

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    1. Bonjour,
      Si tu trouves le Kurdistan trop « chaud », que cela ne t’empêche pas d’aller en Turquie. C’est un grand pays très varié. Et la Géorgie aussie, très différente, ne laisse pas insenssible.
      Bonne route

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  2. Salut,
    En temps voulu, on se réjouit de lire ton compte-rendu de ton voyage actuel.
    Je te lis avec intérêt sur forumGS.
    Question : avec ton AJP, penses-tu pouvoir faire des distances de liaison aussi importantes (genre Toulouse-Ljubjiana dune traite) que tu le faisais avec ta GS?
    Je te pose la question car mon pote en a une et aprehende les longues liaisons de notre prochaine virée

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    1. Pour moi oui, car même avec la GS en voyage sur l’autoroute je me limite à 110 – 120 km/h pour les pneus.
      La PR7 fait pareil mais le moteur aime moins.
      Question confort c’est kif-kif
      Maintenant je suis capable de faire 12 ou 14h de moto avec les deux ce qu’il faut pour faire Toulouse Ljublana.
      A voir lui combien d’heure il peut rester sur la moto.

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