
Au vu de l’état, vous comprendrez que j’ai plutôt pas mal utilisé les miennes. Elle sont fixées sur mes crash bars et sont de toutes mes sorties off road et évidement, de mes voyages. Je m’en sert pour transporter tout ce qui est sale et lourd, comme les outils, l’huile, les chambres à air, un compresseur et une trousse à matos (voir l’article La trousse à outils). La position sur les crash bars permet de baisser le centre de gravité de la moto.

Elles restent malgré tout facilement accessibles.

Elles ont été soumises à rude épreuve durant ces années car vous l’aurez deviné, elles servent d’air bag lors des chutes en tout terrain et encaissent tout le poids de la moto chargée. Par exemple ici, les cailloux étaient tellement glissants que la moto a ripée sur plusieurs mètres. La sacoche dessous s’en est sortie sans aucune égratignure!

Dans le même style de torture que je leur ai infligé, l’épreuve du désensablage (voir l’article Comment désensabler une moto) où il faut trainer la moto par terre là encore. Résultat, toujours pas la moindre égratignure.

Et quand je dis sans la moindre égratignure, ce n’est pas une figure de style, mais bien au sens premier du terme. Cela en est même incroyable. Je ne vais pas vous infliger l’interminable liste des gamelles auxquelles elles ont survécu, mais c’est un fait, elles résistent à tout.
Le système de fixation, clé de la bagagerie souple
J’utilise de la bagagerie souple depuis maintenant plusieurs années dans de nombreuses conditions. La fixation, c’est le point délicat de ce type de matériel, indépendamment de la marque (voir l’essai de la sacoche de réservoir Enduristan). Sur internet, vous trouverez des avis diamétralement opposés du même matériel, certains en sont ravi et d’autres vont carrément dire que c’est nul, simplement parce qu’ils n’ont pas su ou pris le temps de trouver la bonne façon de fixer leurs bagages.
Pour bien comprendre l’importance du système de fixation ainsi que des essais en conditions réelles, il me faut raconter l’histoire de mes sacoches. Je les ai acheté en même temps que ma sacoche de réservoir lors d’un meeting Horizon Unlimited (un rassemblement de grands voyageurs). J’ai donc pu tester à cette occasion les sacoches Base Pack en situation sur ma moto. Elles se fixent par un système de sangles. Elles étaient remplies de papier bulle pour leur donner du volume et elles allaient parfaitement sur mes crash bars, je les ai donc acheté.
Arrivé chez moi, je les installe, les charge et pars rouler. Et là, c’est la catastrophe. Elles ne tiennent pas en place, glissent sur les crash bars, et je n’était que sur la route. Je n’ose même pas imaginer en tout terrain! Pourquoi une telle différence? Je ne les avaient essayé qu’en statique remplies de papier bulle alors que là, il y avait le poids des outils et je roulais. D’où l’importance une fois encore des essais en conditions réelles. De retour chez moi, j’aurais pu dire c’est nul, je me suis fait arnaqué. J’ai préféré réfléchir à un meilleur système de fixation.
Le rilsan, vous connaissez? Le meilleurs allié du voyageur!


A la base, ce n’était que pour tester la bonne position des sacoches sur mes crash bars et, au final, ce fut la solution miracle … enfin, jusqu’à la première grosse gamelle en tout terrain. Et là, déception, une des soudure des sangles sur la sacoche a lâché. Damned! Je fais un petit bricolage de fortune histoire de pouvoir rentrer chez moi. Comme je suis du genre têtu, je commence par réparer la sacoche. Boulon, écrou, rondelle et silicone pour l’étanchéité. Voilà le résultat.

Quelqu’un a dit, l’essentiel n’est pas de se tromper mais d’apprendre de ses erreurs. La mienne fut d’avoir mis des rilsans trop gros, car, quand une moto de plus de 200 kg tombe, il faut bien dissiper l’énergie. Quelque chose doit soit casser soit se déformer. C’est inévitable, c’est de la physique! Du coup j’ai mis des rilsans plus petits, les plus fins que j’ai trouvé. Comme je suis perfectionniste, j’ai encore mis involontairement ma moto par terre et maintenant ce sont les rilsans qui cassent. Je n’ai plus qu’à les remplacer, c’est facile et vite fait. J’ai donc grandement augmenté mon stock. Depuis je n’ai plus eu le moindre problème avec ses sacoches.
Au final, j’en pense quoi de ces sacoches Base Pack?
Etanchéité :
Rien à redire, elles sont réellement étanches à 100% et pas uniquement à la pluie. Je les ai intégralement immergé en traversant des gués (voir l’article Comment traverser un gué) et des bourbiers (voir l’article les bourbiers) et jamais la moindre goute d’eau dedans.
Solidité :
A toute épreuve. Pour tout vous dire, quand je les ai acheté, je pensais que je devrais les remplacer régulièrement vu leur position et ce qu’elles allaient endurer sur un gros trail. Et bien non, elles sont toujours là et intactes qui plus est. Les boucles plastique de fermeture tiennent le coup même en forçant dessus pour fermer les sacoches. C’est celle avec les chambres à air qui force le plus.
Côté pratique :
Là aussi, elles font le job. Facile à remplir, toujours accessibles rapidement.
Leur défaut :
J’ai cherché longtemps pour en trouver. En fait il n’y en a pas. Elles sont vraiment bien étudiées. Si je voulais chipoter, je dirais qu’elles sont difficiles à nettoyer. Les miennes sembles irrécupérables! Karcher, savon, liquide vaisselle, huile de coude, je ne sais plus quoi essayer. Il n’y a que la javel et l’acide que je n’ai pas encore testé pour les nettoyer. Mais peu importe, là n’est pas l’essentiel. De toute façon, ma moto est une travel bike et non une star des podiums!
Pour conclure, je dirais qu’elles me sont devenues indispensables et que je ne suis pas prêt de m’en séparer.


Sac polochon Touratech Adventure Rack-Pack
J’arrive un peu après la guerre , mais tu les as en quel format ?
6,5 L où 12 L ?
Au plaisir ,
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En 6,5 l
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Appreciate your blog poost
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Thank’s
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