Un mois et environ 10 000 km sur cette terre de feu et de glace qu’est l’Islande.
Que dire de ce voyage?
Hors normes!
Très différent de tout ce que j’ai déjà fait. Je ne dis pas mieux ou moins bien car cela dépend surtout de la charge émotionnelle que l’on y met, mais très différent. Cela m’a marqué car je ne m’y attendais pas. Et c’est tant mieux! J’aime l’imprévu et la découverte en voyage. Et j’avoue, je n’ai pas été déçu!
Pourquoi différent? Tout d’abord parce que lorsque je voyage en moto, je fais partie de ceux qui aiment aligner des kilomètres avant tout. Cela m’amène en général à traverser pas mal de pays. Les passages de frontières, le changement de culture et de langue font pour moi partie intégrale du voyage. Or ici, je suis resté dans le même pays qui plus est minuscule, 300 km sur 350km. Un timbre-poste à l’échelle continentale! Cela peut paraitre étonnant, mais une fois sur place cela a beaucoup conditionné mon parcours.
Différent aussi à cause de cette pause obligatoire de deux jours dans le ferry. Au départ je voyais cela comme une contrainte, une perte de temps qui me permettrait juste de lire un bon livre. Rien de tout cela. Je n’ai pas lu une seule page! Au contraire, j’y ai découverts beaucoup de gens, eu des échanges passionnants et là aussi ces rencontres ont radicalement transformées mon voyage.
Différent aussi dans l’esprit. D’habitude la moto ou la voiture, puisque je voyage aussi pas mal en voiture, n’est qu’un moyen de déplacement. Ici et pour la première fois, la moto a été au centre de ce voyage. Je voulais aller sur les pistes de l’intérieur pour le plaisir de rouler dans ces décors grandioses.
Enfin, pour la première fois je devais faire une partie de mon voyage seul et ensuite retrouver mes deux comparses Arnaud et Loïc qui venaient me rejoindre. Jusqu’à présent, soit je voyageais seul, soit avec des amis mais jamais les deux à la fois. Et là ce fut le choc. Encore une expérience très enrichissante. J’ai une fois de plus appris beaucoup de choses sur moi.
Partie 1 : le choix

Hirtshals, le port d’embarquement ne m’est pas inconnu. C’est le même que pour la Norvège et le Cap Nord. Mais cette année je n’ai pas pris le même trajet car j’ai traversé la région parisienne. J’y ai passé une très bonne soirée à discuter voyage et Islande avec deux grandes voyageuses en GS. Merci à vous les filles!

Partie 2 : Naissance d’une aventurière

Nous quittons le camp de Dreki par la F910. J’ai du mal à reprendre le rythme. Tout à l’heure, lors de la marche à pied pour monter au lac Viti j’ai eu un passage à vide. Avant de reprendre la route j’ai mangé un peu et bu mais malgré l’excitation il m’a fallu un peu de temps pour retrouver mes marques. Rassurez-vous, cela n’a pas duré très longtemps. Quand je suis sur ma moto, comme par enchantement, tout va tout de suite mieux. Surtout qu’au départ la piste est facile et les paysages comme je les aimes … enchanteurs …

Partie 3 : L’Islande, ma GS et moi

Voilà deux heures que je roule sur la route N°1 et rien ne va. La route est droite, sans intérêt. Concernant la météo c’est grisaille et pluie , mais je n’en ai cure.
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