Il y a mille et une configurations possibles dont voici quelques échantillons :

Le classique : pas beaucoup d’eau mais de la gadoue bien glissante dont on ignore la profondeur.

Le vicieux : le bourbier en côte qui va demander une certaine vitesse mais où la zone de prise d’élan est elle aussi incertaine.

Le traitre : celui que l’on ne voit pas, celui qui se cache sous une surface apparemment porteuse mais qui est bien là ne demandant qu’à vous engloutir. Dans ce cas là, la méthode de désembourbage est la même que pour le désensablage (voir l’article Comment désensabler une moto?).

Le mystérieux : celui qui se prend pour un gué. Là c’est la grande inconnue, quelle profondeur, quelle épaisseur de boue au fond, présence de grosses pierres …

Le duo : un mélange de gadoue et de pierres plus ou moins grosses. Celui-ci est un « gentil » de cette catégorie qui peut être redoutable si l’idée lui prend d’être complètement couvert d’eau comme le mystérieux. A la base ce sont les locaux qui empierrent les bourbiers pour faciliter le passage des 4×4 et des camions.

L’épuisant : celui dont on ne voit jamais la fin, ce peut être dans quelques centaines de mètres, quelques kilomètre ou dizaines de kilomètres. Il n’est pas franc, pas franchement bourbier, pas franchement dur, il glissouille toujours plus ou moins. Impossible de relâcher son attention sinon il vous envoie au tapis sans état d’âme.


Comment passer un bourbier. Etude d’un cas concret
