Voyage initiatique

Prologue

L’histoire des Cop’s Motards a débuté au début des années 1990.
A la base il s’agissait de quelques amis qui sillonnaient l’Afrique de l’Ouest à moto.
Bien plus qu’une simple bande de copains, les aventures vécues sur les pistes africaines ont fait naitre entre eux une complicité et une amitié hors norme. C’était il y a 30 ans, déjà …

Février 2016

Les vacances scolaires arrivent comme chaque année à cette période. Mais fait nouveau, ma fille part une semaine en voyage avec son lycée. Pour la première fois j’allais me retrouver seul avec mon fils pour une semaine de vacance.
C’est tout naturellement que je lui propose de partir plusieurs jours en moto. Comme à son habitude, il prend un peu de temps pour réfléchir et me lance un « d’accord » sur un ton guilleret.
Nous voilà donc (presque) parti.

Je pense qu’à cet instant-là, le plus excité des deux, c’est bien moi. Mon cerveau se met immédiatement au travail.
Avant d’aller plus loin, il faut savoir que si je suis rodé aux long road trips à moto, pour lui, il n’en est rien. La plus longue virée que nous ayons fait ensemble, était une ballade d’une journée, dans les Pyrénées, d’environ 300 km, qui plus est, l’été.
Partir plusieurs jours est complètement différent, surtout en plein hiver. Je voudrais évidement que ce soit pour lui une source de plaisir et d’émotions et non une galère infernale.

Je l’implique donc dès le départ dans la préparation et l’organisation

Première question que je lui pose : est-ce que nous installons un camp de base fixe et nous rayonnons autour, ou, partons nous à l’aventure façon Road Trip ?
Pour mon plus grand plaisir, il choisit … le Road Trip !
Vous ne le voyez pas, mais au fond de moi, à ce moment-là, je trépigne d’impatience.
Mais il ne vous a pas échappé que nous sommes en février. Nous devons donc nous préparer à une météo hivernale. Si depuis ma virée au Cap Nord l’an dernier je suis paré pour les conditions polaires, il n’en est rien pour lui.

Première étape, l’équiper pour affronter le froid et la pluie. En moto, qui plus est l’hiver, l’équipement est primordial.
Nous nous lançons dans un défilé de mode un peu particulier. Nous faisons les boutiques, il essai, teste pour au final choisir une panoplie complète et adaptée à notre entreprise.

Maintenant que nous sommes tous deux top équipés, il ne nous reste plus qu’à partir.

Partir, c’est bien beau, mais où ?

C’est là que cela se complique.
Je voyage depuis mes 20 ans et, par conséquent, je connais très bien mes capacités et mes limites. Il n’en est rien pour lui qui n’a que 13 ans et aucune expérience en la matière.
J’en arrive vite à la conclusion qu’il n’est pas réaliste de préparer un itinéraire particulier sans savoir comment il va réagir.
J’opte donc plutôt pour un programme ouvert, adaptable en permanence en fonction des contraintes météorologiques, de ce qu’il ressent et de ses envies.
Pour faire simple, nous partons et nous verrons bien comment cela se passe. Pas de planification, nous aviserons sur le moment !

Mais cela ne résout en rien mon problème. Quand nous quitterons la maison, où mettrons-nous le cap ?
Quelques nuits de brainstorming avec la carte d’Europe et les prévisions météos font germer deux options.

La première, partir vers l’Italie pour aller vers Dubrovnik en Croatie, l’autre, toujours vers l’Italie mais pour rouler au Nord Est vers Bratislava et Budapest.
Ces deux destinations sont ambitieuses mais donnent un but à atteindre. J’ai toujours été comme ça, je n’aime pas trop rouler pour rouler, mais j’aime me dire que je trace la route pour atteindre une destination, si possible exotique.

L’autre avantage que je vois, est le passage en Italie commun aux deux options. Cela permet de choisir au dernier moment la destination finale, notamment en fonction de son ressenti sur les premières centaines de kilomètres, et, bien sûr, la météo, facteur essentiel dans cette aventure. Je vous rappelle, nous en Février au beau milieu de l’hiver.
Ce coup-ci, tout est prêt. c’est le grand départ!

Une fois n’est pas coutume, ce récit ne sera pas illustré de photos.
En effet, j’ai mal inséré la carte mémoire de l’appareil photo et par conséquent, aucune photo n’a été sauvegardée exceptées quelques rares clichés pris avec mon téléphone.
Je m’en suis aperçu le dernier jour de notre virée. Je m’en veut énormément, surtout que c’était le premier périple de mon fils.
Les souvenirs seront donc exclusivement ceux que nous garderons au fond de nous-même, ce qui, finalement, donnera à ce voyage initiatique plus de force et même un petit côté magique.
Ce sera Notre voyage.

Alors, en selle, c’est parti!

A la découverte du monde

En route pour le Tyrol

Bloqués en Suisse

Du camping … en plein hiver!

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Epilogue

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