Départ prévu lundi 19 juillet à 7h.
Une fois extrait de la circulation de la métropole toulousaine, nous attaquons rapidement les petites départementales du Tarn, de l’Aveyron et de la Lozère. Nous enroulons les virages à un rythme soutenu et, le tout, sous un soleil radieux. Tout va pour le mieux. La Lozère et l’Ardèche sont avalées d’une traite ponctuées par les inévitables arrêts ravitaillement. Le sourire semble directement proportionnel au nombre de virages enchainés et aux paysages toujours aussi enchanteurs de ces contrées.
C’est sur le coup des 13h que nous arrivons dans la vallée du Rhône. Là, nous changeons de registre. C’est plat, plutôt moche et nous roulons sur des nationales sans grand intérêt. La faim commence à me tenailler et j’ai un coup de mou. Malgré tout, nous décidons de continuer jusqu’aux contreforts des Alpes avant de nous arrêter piqueniquer et profiter d’une petite sieste bien méritée.
Nous reprenons la route et passons par Barcelonnette avant de piquer sur l’Italie. La vie est belle … jusqu’à ce que la météo décide de nous jouer un vilain tour. Le ciel s’obscurcit et les prévisions sont moroses. Nous mettons cap droit sur les orages et la pluie s’invite au passage du col délimitant la frontière.
Il fait gris et les couleurs sont ternes. La route détrampée invite plus à la prudence qu’à l’attaque. Mais voyager c’est avant tout être capable de rouler quelques soient les conditions météo et l’état de la route ou de la piste. Alors, comme à chaque fois dans ces circonstances, je baisse ma visière, serre les fesses et attends que cela passe en enroulant le plus prudemment possible.
Nous dépassons Coni et faisons un point. La météo ne s’améliore pas et la route est sans intérêt. Nous décidons d’un commun accord de rattraper l’autoroute au plus vite pour gagner du temps. A 110 km/h de moyenne, le temps semble s’écouler au ralentit. 200 km plus loin, nous arrivons à Piacenza, entre Milan et Bologne. Il est 22H passé et les 900 km effectués aujourd’hui, dont l’écrasante majorité sur des petites routes de montagne, commencent à se faire sentir.
Booking nous trouve un hôtel au prix modeste proche de l’autoroute. Juste en face, un restaurant semble toujours ouvert. Nous déchargerons juste les motos avant d’aller nous y restaurer et nous délecter d’une bière fraiche bien méritée. Nous sommes les derniers clients et, qui plus est, dégoulinants de partout. Honteux d’arriver dans un tel état, nous nous confondons en excuse. La jeune fille n’en a cure et nous accueille tout sourire. Elle est franco-marocaine et nous en profitons pour discuter un peu. Après une douzaine d’heures passées sur les motos, un semblant de vie sociale fait chaud au cœur.
Nous décompressons un peu tout en dinant. Puis vient le moment de prévoir le programme du lendemain. Arnaud s’est bien amusé sur les petites routes mais a vécu comme un calvaire l’autoroute essentiellement à cause des vibrations de sa 701. Il est plutôt morose mais nous n’avons pas trop le choix. Il reste un peu moins de 400 km avant Ancône et attraper le ferry pour Igoumenitsa en Grèce.
J’aimerai que l’on puisse attraper celui de 13h30 car il arrive au petit matin vers 7H. Si nous prenons celui de 19h, c’est le lendemain soir vers 17h que nous acosterons, avec, pour conséquence, une journée de perdue. Mais vu qu’il est trop tard pour réserver les billets, la prudence voudrait que nous arrivions suffisamment tôt. Il est près de minuit quand nous nous couchons et nous décidons de nous lever à 5H. La nuit sera courte mais profitable.
L’alarme du téléphone sonne.
Le réveil est compliqué.
Il est trop tôt, nous n’aurons pas de petit déjeuner. C’est le ventre vide que nous chargeons les motos et reprenons la route, enfin, l’autoroute. Rapidement une pause s’impose pour faire le plein des réservoirs et des estomacs. Je propose à Arnaud d’échanger nos motos mais il préfère garder sa HVA. Nous reprenons notre rythme de croisière, 110 km/h sur la file de droite. Heureusement, la présence de nombreux poids lourds à doubler brise la monotonie barbante de cette étape.
10h, enfin, la délivrance. Le port est en vue. Nous trouvons facilement la billetterie.
C’est Arnaud qui propose de s’y coller. Il récupère mes papiers et part faire la queue pour les réservations. Une heure plus tard, il revient tout sourire, les précieux sésames en poche. Nous n’avions rien réservé, comme à notre habitude, mais pour deux motos et deux passagers sans cabines, il y a généralement de la place.
Il nous reste deux heures à attendre pour embarquer, largement de quoi prendre le temps de réaménager les bagages pour n’emporter qu’un petit sac pour la traversée.
A attendre, autant le faire le plus confortablement possible. Nous improvisons alors un petit campement pour déguster, enfin, avaler, les sandwichs achetés au food-truck. Nous en profitons aussi pour remplir en ligne un formulaire de localisation, le PLF, obligatoire pour entrer en Grèce.
Enfin, l’heure de l’embarquement approche. En selle pour rejoindre le quai d’embarquement.
Et là, c’est l’improvisation totale. Rien d’organisé, excepté pour les poids lourds. Quel contraste avec la rigueur des pays scandinaves ! Mais peu importe, nous n’en sommes pas à notre coup d’essai et, in fine, les motos trouvent leur place à bord.
Elles ne sont pas attachées, ce qui, je suppose, sera gage d’une mer d’huile. Alors, tant mieux !
Une fois à bord, un rapide tour des lieux nous permet d’avoir une vue sur la ville que nous ne visiterons pas.
Nous cherchons un coin tranquille pour nous installer jusqu’au moment où nous lèverons l’ancre.
Avant de prendre nos quartiers dans le bar au dernier étage.
Nous nous installons à une table et commandons une bière. Inévitablement, je ne peux m’empêcher de repenser au Sky Bar du Norrona, le ferry qui m’avait emmené en Islande. L’ambiance y était totalement différente. Déjà, à l’embarquement, la cale du bateau regorgeait de véhicules d’aventure, que ce soit des motos, 4X4 ou camions. Le Sky Bar avait été grandement annexé par les motards, la bière y coulait à flot et l’excitation était palpable. Tout le monde imaginait la grande aventure qu’il pensait y vivre et les discussions allaient bon train autour des cartes.
Ici, tout est différent. L’ambiance est familiale, touristique. Seules quelques familles franco-turques ou germano-turques laisse imaginer une destination un peu plus exotique.
L’attente commence à être longue. Enfin, l’heure du repas arrive. Pizzas sans vraiment de goût, mais cela fait passer le temps. Puis une bonne nuit de sommeil, enfin, pas pour tout le monde. Je me suis plutôt bien accommodé de ce confort spartiate, Arnaud, beaucoup moins.
Evidemment, vu les conditions d’hébergement, nous nous réveillons aux aurores.
Mais restons positifs, le lever de soleil sur les côtes grecques vaut bien un petit sacrifice !
L’appel du petit déjeuner mettra fin à cette séance contemplative, suivi, il était temps, par le moment de débarquer.
Enfin sur le sol grec. C’est la première vraie douane que nous rencontrons. Comment cela va-t-il se passer ?
Là aussi, l’organisation est fluctuante, nous tournons un peu pour trouver la sortie du port. Seul le PLF rempli la veille nous est demandé. C’est lui qui justifie de notre état vaccinal face au Covid-19. Une fois le QR code scanné, nous franchissons la barrière du port et l’aventure peut commencer !
Nous nous arrêtons au premier parking trouvé pour nous ré équiper et programmer Osmand. Objectif, rejoindre les montagnes du nord par les petites routes.
Et nous n’avons pas été déçu !
Ma première impression est de rouler en Corse tellement les paysages, entre mer et maquis, sont similaires.
La ressemblance est vraiment marquante, jusqu’aux petits cafés dans les villages où les hommes boivent un café tout en jouant.
Nous, nous en profiterons pour nous rassasier d’un poulet frites bienvenus.
Nous reprenons la route. Plus nous nous enfonçons dans les montagnes, plus les paysages changent, ressemblant plus à ce que j’imaginais de mes lectures anciennes sur les grandes épopées de l’antiquité. Car oui, pour information, c’est la première fois que je roule en Grèce. A ce jour, il ne me reste donc plus que deux pays européens où je n’ai jamais été trainer, la Serbie et le Kosovo.
Difficile d’oublier que nous sommes en Grèce.
Où les routes sont jonchées de petits oratoires souvenirs, soit d’un défunt dû à un accident, soit, plus réjouissant, en remerciement d’en avoir réchapper. Néanmoins, leur présence très répandue sur ces petites routes incite à la vigilance et à une conduite prudente. Cela est peut-être plus efficace qu’un panneau, attention virage dangereux.
Mais rouler en Grèce est un vrai bonheur, les conducteur y sont zen et conciliants, toujours enclin à nous faciliter les dépassements quel que soit l’état de la signalisation routière qui, ici, semble surtout décorative !
Les kilomètres défilent et l’heure tourne. Il est 20h passé et il nous faut trouver un coin où bivouaquer. Ce sera sur la rive sud du lac Kerkini que nous installerons notre campement. Le sol est jonché d’empreintes d’animaux, mais j’espère que la nuit sera néanmoins paisible !
J’ai été surpris par l’arrivée précoce du crépuscule. Non que les jours raccourcissent, nous sommes toujours en plein été. Mais il faudra s’y faire, nous voyageons plein Est. Le soleil se lèvera de plus en plus tôt et, par conséquent, l’heure du coucher s’en trouvera d’autant avancée. Il faudra penser à chercher plus tôt un hébergement la prochaine fois.
Ce premier bivouac du voyage est une réussite. Le lieux en lui-même, calme et apaisant, et surtout, le moment de convivialité qui s’en suit. Apéro, repas et la fin de soirée, à discuter jusqu’à pas d’heure en sirotant du whisky. Les tensions de la veille sont tombées aux oubliettes et je profite pleinement de cet instant, même si je n’oublie pas que certaines discussions délicates devront avoir lieu, notamment celle concernant le retour. Mais pas ce soir.
Je me réveille tôt, comme à mon habitude. Arnaud dort toujours, j’en profite pour admirer le lever de soleil sur le lac et de me promener un peu le long des berges.
Une fois un copieux petit déjeuner avalé et le campement replié, nous reprenons la route sinuant dans la montagne. Rouler dans ce décor est toujours aussi prenant et nous nous en donnons à cœur joie. Mais comme chaque jour, arrive le moment de faire la pause déjeuner. Nous avons quitté les massifs montagneux et sommes dans la plaine non loin de Thessalonique.
Nous en profitons pour faire le point pour la suite. Autant les routes de montagnes étaient des plus intéressantes, autant celles de la plaine, serpentant entre les champs, nous semblent sans intérêt et, pire, plombent notre moyenne horaire inutilement. Aussi, nous décidons de rejoindre la grande route puis l’autoroute jusqu’à la frontière Turque.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais ni Arnaud ni moi n’avons oublié l’inaptitude de sa 701 à l’autoroute. Aussi, ce coup-ci, au bout d’un moment, nous échangeons les motos. Et là, s’en suit une longue séance de torture en chevauchant une sorte de vibromasseur sur roue. J’ai déjà roulé avec sa moto, que ce soit pendant le rodage ou, ensuite, sur les petites routes et les chemins. Les vibrations m’avaient fortement étonnées, d’autant plus que lorsque j’en avais essayé une d’occasion, j’avais justement été surpris par leur absence. Serait-ce un problème particulier lié à sa moto ? Nous en discutons à la prochaine pause où il m’apprend, que, sur le groupe Facebook de la 701, certains trouvent que ces désagréables vibrations disparaissent quand la moto arbore un kilométrage plus conséquent. Je le lui souhaite grandement. Mais pour le moment, je retrouve avec une joie non dissimulée le confort pullman de ma GS.
Nous arrivons à la frontière turque vers 15h30. Immédiatement l’ambiance change. Nous traversons un pont jonché de part et d’autres de guérites occupées par des militaires, casque lourd sur la tête et fusil d’assaut sur l’épaule. Le ton est donné.
Arrivés à la douane, nous tombons sur de longues files de voitures, essentiellement de grosses berlines et SUV des familles turques rentrant au pays durant les vacances.
Il n’y aura pas de photos des frontières, ni des postes militaires que nous croiserons plus tard. En effet, j’en ai un souvenir traumatisant. Il y a quelques années, alors que je rentrais de trois moi de voyage par la Turquie, j’ai voulu prendre une photo de l’ambiance de campement improbable qui y régnait. A peine avais-je dégainé mon réflex Nikon qu’un policier en civil noyé dans la foule m’interpelle. J’ai fini au poste, terrorisé par les images de Midnight Express qui tournaient en boule dans ma tête. Je ne comprenais rien à ce qu’ils me racontaient, sauf qu’ils étaient particulièrement courroucés et qu’ils en voulaient à mon appareil et les pellicules. Car à l’époque, seule la photo argentique existait et tous mes films étaient dans ma sacoche photo. Ils l’ont littéralement pillée, prenant par la même occasion les pellicules vierges. Je n’ai évidemment pas protesté le moins du monde, tout heureux d’avoir sauvé ma peau, mon appareil et de pouvoir rejoindre ma moto sans rien d’autre qu’une véhémente remontrance.
J’apprends de mes erreurs. Appareil photos et caméra sont aujourd’hui au fond de ma sacoche de réservoir.
Nous tuerons le temps en discutant avec des Turcs français, et, finalement, l’attente ne sera pas trop longue. Plusieurs guichets à passer, sourire à la caméra qui nous filme, je suppose, pour pouvoir faire de la reconnaissance faciale si besoin est. Les plaques des motos sont aussi filmées. Le message est bien reçu, nous nous tiendrons à carreaux !
Enfin la barrière s’ouvre, à nous la liberté !
Premier objectif, trouver un distributeur et des cartes SIM locales.
Première mission réussie. Livres turques en poche, nous nous arrêtons à la première ville. Nous sommes bien en Turquie, il n’y a pas de doute.
Nous trouvons une boutique de téléphonie mobile. Je me charge d’acheter des cartes SIM afin d’avoir des datas pour rester en contact avec la famille et amis.
Première déception, il n’ont pas de cartes prépayées, il me propose une carte SIM normale. Vu le prix, j’accepte.
Premier contact avec la Turquie depuis une trentaine d’année et je ne suis pas déçu. Tout d’abord, la gentillesse est toujours d’actualité. Ça, c’est plutôt bon signe. Par contre, l’administration, passée à l’ère du numérique, semble toujours être aussi peu performante ! Voyez-vous, au moment d’enregistrer nos passeports, le site internet ne fonctionne pas. Le jeune responsable de l’agence essaie via sa tablette, puis son smartphone, passe des coups de fil, toujours sans succès. Il est dépité, se confond en excuse et, pour se faire pardonner, nous offre le thé.
Nous décidons de lui laisser le temps de résoudre ses problèmes et nous installons à la terrasse voisine pour nous restaurer.
Pour les plus attentifs d’entre vous, vous aurez remarqué qu’un soda a remplacé la traditionnelle bière. En effet, il aura été assez difficile de trouver de l’alcool alors que de, mémoire, à l’époque, cela semblait plutôt facile.
Une bonne demi-heure plus tard, le responsable de l’agence télécom revient, désabusé. Impossible de nous fournir des cartes SIM, leur système informatique est en rade.
Qu’à cela ne tienne, nous reprenons la route, puis l’autoroute pour Istanbul, notre prochaine destination.
J’avais lu de-ci de-là que la circulation y était catastrophique et dangereuse. Cela ne m’étonnait point, car, à l’époque, il y a une trentaine d’année, rouler en Turquie était très risqué, aussi bien sur les petites routes qu’en ville. Nous allions y arriver de nuit, et pour être franc, cette perspective ne m’enchantais guerre. Mais j’en ai vu d’autre.
Voyager c’est s’adapter avant tout.
Pour minimiser les galères futures, nous réservons au préalable un hôtel avec parking pour les motos au centre-ville. L’adresse programmée dans Osmand, nous sommes prêts pour une arrivée tonitruante dans l’antique Byzance.
J’ouvre la route tout en faisant la navigation. Rapidement, je suis rassuré. Les turcs conduisent sereinement. Evidemment, ils n’ont cure de la signalisation, mais ils roulent en bonne intelligence avec les autres usagers, cherchant à faciliter les dépassements et autre afin de fluidifier la circulation, qui disons-le, se densifie rapidement au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la capitale historique.
Mais dans l’ensemble, tout se passe bien une fois que l’on a assimilé les codes locaux. En effet, ici, les clignotants sont obsolètes. Non, le véritable élément primordial de sécurité est le klaxon. Il faut apprendre à en décoder les différentes nuances qui peuvent signifier, attention, j’arrive, ou je vais doubler, ou alors, que fais-tu là en plein milieu ? Ils sont rarement agressifs, enfin, parfois, certains plus appuyés, laissent supposer une traduction franchement énervée, du style « bordel de merde, tu la pousses ta chiotte ? »
L’arrivée dans la banlieue Stanbouliote se fait de nuit. Comme à mon habitude, pour en percer rapidement les us et coutumes, je me colle derrière une moto. J’ai vite assimilé les règles du jeu. Pour les motards et les scooteurs, pas d’interfile, mais un usage immodéré de la bande d’arrêt d’urgence, qui d’ailleurs, sert à tout sauf aux urgences !
On y trouve des deux roues, des taxis déposants leur passagers, des piétons, des véhicules qui attendent … je ne sais pas quoi, bref, tout un tas d’usagers dont un nombre non négligeable n’est pas éclairé. Alors vigilance maximale et gaz !
C’est vers 23h que nous arrivons à l’hôtel, sans la moindre erreur de navigation et sans accident.
Motos déchargées et remisées au garage, douchés, look de cosmonautes abandonné au profit de celui de touristes purs et durs, nous partons à la recherche d’un restaurant.
A peine sorti de l’hôtel que nous trouvons une boutique de téléphonie mobile. Quinze minutes plus tard, nous en ressortons avec des cartes SIM prépayées et leur lot de data internet.
Il est minuit passé quand nous trouvons un restaurant. Je suis très étonné de la foule omni présente à cette heure non moins tardive, ainsi que de cette ambiance sereine et décontractée. A cette heure-là, le centre-ville de Toulouse est bien plus malfamé.
Nous profitons du repas et malgré les longues heures de motos du jour, nous déambulons dans les rues de la ville à nous imprégner de cette ambiance si particulière.
Je suis aussi très étonné d’y voir la culture française si bien représentée.
Même là où l’on ne l’attend pas. Serions-nous célèbres pour nos infidélités conjugales ?
Mais pour l’heure, l’hôtel et sa literie de qualité nous tendent les bras. Demain sera une journée sans moto, uniquement consacrée à la visite de la ville millénaire.


De Bizance à Istanbul
Plan touristique en poche, bottes de motos troquées pour de confortables baskets, il est plus que temps de nous plonger dans la trépidante vie Stanbouliote …
Quel beau voyage ! Tout à l’arrache comme tu l’aimes, et c’est si bien raconté qu’on y prend goût et on a dû mal à s’arrêter, les articles défilent ! Superbe moment de lecture, j’ai détaillé ce CR !
Merci David !
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Merci à toi Jean-Hyves.
Oui, à l’arrache, c’est exactement cela, l’anti thèse de Frida et toi !
Nous avons chacun notre façon de voyager, mais cela nous réussi plutôt bien. Nous étions en pleine forme au Meeting Horizon Unlimited 😉
A bientôt.
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Salut David 😉,
Pour être allé en Turquie à moto début 1981, juste après le coup d’état militaire du 12 septembre 1980 et y être retourné en mai 2019 lors de notre voyage vers l’Iran, avec retour très plaisant par le Kurdistan, tes mots, tes phrases et tes images m’enchantent de nouveau (j’ai eu un vrai coup de cœur pour ton CR (austro…) islandais, comme je te l’ai dit en fin de soirée du samedi au dernier HU). Tu m’emmènes en voyage (presque) comme si j’avais mon guidon entre les mains. J’ai été très heureux de faire ta connaissance dernièrement et j’ai hâte de te lire encore (et plus si affinités…😁😘).
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Salut Jean
Merci à toi. Pour moi, c’était la troisième fois en Turquie, la dernière après un passage en Irak et Syrie.
Et oui, se rencontrer au meeting Horizon Unlimited était vraiment cool.
La suite ne va pas tarder, et pour le reste, qui sait …
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j’ai adoré le fond et la forme , bons voyages futurs .
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Merci beaucoup.
Prochain départ, mois de mars direction Magadan avec pas mal de détour évidement ….
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Salut David,
Combien de temps pars-tu vers Magadan, par où et comment fais-tu pour le(s) visa(s) compte tenu des frontières terrestres russes fermées jusqu’à une date non- documentée ?
Car pour ma part, je pars le 15 mai vers Le Gobi par le Pamir mais même mes itinéraires « de secours » ne sont pas valides à ce jour…
Mike Horn disait, à juste raison, que partir avec 5% de sûr suffisait et que les 95% restants venaient en avançant, car si tu attendais d’avoir 100%, il valait mieux rester à la maison. Mais comme mon épouse ne dispose que de 100 jours (impératifs) pour cette balade, j’essaye de pousser un (petit) peu au-delà de 5%. Et puis je me dis que je pourrai toujours la déposer dans un aéroport si ça coince car moi, j’ai un peu de marge temporelle 🤣.
Porte-toi bien et au plaisir de te lire.
Jean
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J’ai 5 mois devant moi, donc un peu de marge. Je pars par l’Iran et pour la Russie et les Stan, je suis super optimiste et me dit que je pourrais passer car d’ici là, la situation devrait se détendre. Mais bon, c’est un paris !
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Warff, nous n’avons pas les mêmes agendas 😁. Sur le mien, entre février et mars, cela fait « dans un mois » et pas cinq…
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5 mois de voyage histoire d’être de retour pour le HU !
Je t’ai envoyé un MP.
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Et des visas multi-entrées j’imagine…
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